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EN BREF
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L’Université de Strasbourg s’engage activement dans une démarche de transformation socio-écologique, intégrant des initiatives durables dans tous ses domaines d’activité. Avec une approche novatrice, elle intègre les enjeux environnementaux et sociaux dans ses programmes de formation, met en place une stratégie carbone dans ses unités de recherche et réorganise la gestion de ses campus en faveur de la biodiversité. Un réseau proactif de référents en dévveloppement durable œuvre au sein de l’établissement, soutenu par des comités stratégiques pour accompagner ces mutations. Reconnaissant ses efforts, l’université a obtenu le label Développement durable et responsabilité sociétale, soulignant ainsi son engagement envers des pratiques éco-responsables et un avenir plus durable. Grâce à des actions coordonnées, l’université contribue à la dynamique régionale en matière d’innovation et de sensibilisation, faisant d’elle un véritable modèle dans la transformation écologique.
Dans un contexte où les enjeux environnementaux et sociaux prennent une dimension de plus en plus cruciale, l’Université de Strasbourg s’impose comme un acteur engagé dans la transformation socio-écologique. Grâce à une stratégie novatrice intégrant le développement durable dans ses différentes activités, l’université construit un modèle de référence en matière d’éducation, de recherche et d’engagement communautaire. Cette transformation se manifeste à travers des initiatives concrètes visant à réduire son empreinte écologique tout en sensibilisant sa communauté aux enjeux de la transition écologique. Cet article explore les diverses actions et programmes que l’université a mis en place pour devenir un pionnier en matière de transformation socio-écologique.
Poursuite et approfondissement de la transformation socio-écologique
L’Université de Strasbourg fait de la transformation socio-écologique un axe central de sa mission, intégrant ces enjeux dans tous ses parcours de formation. Cela se traduit par plusieurs initiatives, dont l’intégration des préoccupations environnementales au sein des cursus de premier cycle et la mise en œuvre d’une stratégie carbone au sein des unités de recherche. En développant des programmes diversifiés, tels que la League of European Research Universities et l’Institut thématique interdisciplinaire Switch (ITI Switch), l’université se positionne à l’avant-garde de l’innovation académique.
La gestion des campus est également repensée pour minimiser leur impact environnemental et préserver la biodiversité. Au-delà de ces actions, l’université vise à sensibiliser à large échelle ses étudiants et son personnel à l’éco-responsabilité, favorisant ainsi une prise de conscience collective des enjeux écologiques.
Un engagement officiel documenté est aussi visible dans l’article sur le label de transformation socio-écologique, qui démontre la volonté de l’université de franchir un cap en matière de durabilité.
S’organiser au service de la transformation socio-écologique
Pour mettre en œuvre ses engagements, l’Université a créé des structures dédiées, telles qu’une vice-présidence spécifiquement axée sur la transformation socio-écologique. La Mission développement durable et responsabilité sociétale (DDRS) a été instituée pour mener des projets de transformation, soutenir les différentes entités de l’université dans leurs démarches et éveiller l’ensemble de la communauté universitaire aux enjeux du développement durable.
Afin d’assurer une mise en œuvre efficace de cette stratégie, la majorité des facultés, écoles et instituts ont un référent en matière de développement durable, qui joue un rôle crucial dans l’intégration des pratiques éco-responsables au sein de chaque unité. Un comité stratégique, également créé, offre des conseils et des éclairages sur les problématiques liées à la durabilité environnementale.
Valoriser la démarche de l’université
En 2024, l’Université de Strasbourg a obtenu un label sur le Développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS). Cette distinction, qui repose sur un référentiel de responsabilité sociétale, met en lumière les établissements qui s’engagent de manière concrète dans ces domaines. Cette labellisation a permis à l’université de formaliser ses efforts tout en lui offrant une reconnaissance au niveau national.
Ce label n’est pas seulement un symbole, mais également un outil d’amélioration continue, conduisant l’université à observer ses pratiques, identifier des axes de progrès, et mobiliser sa communauté autour des objectifs de développement durable. La politique de transformation socio-écologique trouve ainsi une continuité et un engagement renforcé, permettant à l’université d’accompagner d’autres institutions vers l’amélioration de leurs propres initiatives dans ce cadre.
Participer et agir sur les territoires
L’Université de Strasbourg, en tant que membre fondatrice de l’Agence du climat de l’Eurométropole de Strasbourg, joue un rôle actif dans des initiatives régionales de transformation socio-écologique. En collaborant avec divers partenaires, tels que le Forum du développement durable ou encore l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), elle enrichit sa démarche de synergies locales.
Au sein d’un contrat de site alsacien, l’université collabore avec d’autres établissements et le Crous de Strasbourg pour développer une stratégie commune autour de divers enjeux tels que la biodiversité et la mobilité. Un économe de flux a été recruté pour aider à optimiser la performance énergétique des établissements dans ce cadre.
Réduire les impacts environnementaux
Réduire les émissions de gaz à effet de serre
Consciente de l’importance de son empreinte carbone, l’Université de Strasbourg a réalisé un bilan carbone complet pour l’année 2021, servant de base pour un plan de transition bas-carbone ambitieux. Ce plan, portant sur 12 actions claires, vise une réduction de 50 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Ciblant les trois principales sources d’émissions — déplacements, achats et consommation d’énergie — ce plan tire les conséquences d’une approche réfléchie face au réchauffement climatique.
Par ailleurs, ces initiatives sont décrites dans des articles de communication qui démontrent l’engagement fort de l’université vis-à-vis de cette question cruciale.
Mieux gérer l’énergie
Avec plus de 150 bâtiments à sa charge, l’Université de Strasbourg doit impérativement veiller à maximiser l’efficacité énergétique, en se concentrant sur plusieurs axes, notamment l’amélioration de l’efficacité des installations existantes. La production d’énergie renouvelable localement, comme en témoigne l’accès au réseau de chaleur central de Strasbourg, qui repose à 70 % sur une centrale biomasse, figure parmi les mesures mises en œuvre.
Des projets concrets tels que la Gestion technique centralisée (GTC) et le développement d’un datacenter innovant illustrent cette ambition : la chaleur générée par les serveurs de ce datacenter alimente les laboratoires des étages supérieurs via un réseau intelligent, tandis que l’eau de la nappe phréatique est utilisée pour le refroidissement, contribuant à une gestion optimale des ressources.
Préserver la biodiversité sur les campus
L’université gère environ 60 hectares d’espaces verts, où elle a engagé plusieurs actions depuis 2007 pour favoriser la biodiversité. Cela inclut l’arrêt de l’utilisation des pesticides, l’adhésion à la charte « Tous unis pour plus de biodiversité », et l’installation de nichoirs, en plus de l’engagement à planter des arbres. Un plan de gestion écologique est également en cours d’élaboration pour renforcer ces efforts et sensibiliser les usagers aux méthodes de protection de l’environnement.
Décarboner les mobilités
Les déplacements constituent une part significative des émissions de gaz à effet de serre de l’Université de Strasbourg. Pour contrer cet impact, l’université souligne l’importance des mobilités actives et durables, en tirant parti du vaste réseau cyclable et des transports en commun. Diverses initiatives, telles que des bourses pour l’acquisition de vélos, des ateliers d’auto-réparation et un Plan de mobilité durable en préparation, témoignent de cet engagement à réduire l’empreinte écologique des déplacements universitaires.
Trier, composter, réduire les déchets
Le management des déchets a également été un enjeu majeur dans la stratégie de l’université, qui a mis en place des services tels que des points d’apport volontaire et des sites de compostage pour encourager les bonnes pratiques. À l’échelle de l’université, des actions de sensibilisation, telles que la réduction des objets promotionnels et la mise en œuvre de clauses anti-gaspillage dans les marchés publics, contribuent à créer un environnement propice à la réduction des déchets.
Adopter les bonnes pratiques du numérique responsable
Face à l’essor du numérique, l’Université a formalisé un engagement pour un numérique responsable en signant la charte de l’Institut du numérique responsable. Parmi les actions entreprises, on retrouve des campagnes de sensibilisation, une politique d’achats numériques responsables intégrant des critères environnementaux, ainsi que l’adoption de solutions innovantes visant à prolonger la vie des équipements numériques.
Acheter responsable
Dans le cadre de sa politique d’achats durables adoptée en 2020, l’université privilégie les partenariats avec des prestataires engagés pour le développement durable lors des renouvellements de marchés publics. Cela se traduit par une utilisation accrue de produits de nettoyage éco-certifiés, la réduction d’objets publicitaires, ainsi que des initiatives encourageant des ingrédients issus de l’agriculture biologique et des plats végétariens dans les prestations de restauration.
Sensibiliser la communauté universitaire à la transformation socio-écologique
La sensibilisation au développement durable est centrale dans la mission de la Mission développement durable et responsabilité sociétale (DDRS), qui s’attache à créer une culture éco-responsable au sein de la communauté universitaire. Cela passe par l’organisation d’événements tels que le Printemps de la transition écologique, des campagnes de communication dynamiques, et des ateliers pratiques, en impliquant étudiants et personnel dans des activités pertinentes qui encouragent des pratiques durables au quotidien.
Former à la transformation socio-écologique
Dans sa volonté d’intégrer les enjeux socio-écologiques dans sa formation, l’Université de Strasbourg s’assure que chaque programme de licence et de master inclut des enseignements sur la transformation écologique pour un développement soutenable. Les enseignants bénéficient d’un soutien continu à travers l’Institut de développement et d’innovation pédagogiques (Idip), qui leur apporte des ressources et des outils pour intégrer ces thèmes dans leur enseignement. Ce processus témoigne d’un engagement à former les acteurs de demain, conscients des enjeux socio-écologiques.
Accompagner les chercheurs vers des pratiques de recherche plus responsables
Enfin, en ce qui concerne la recherche, la Mission développement durable et responsabilité sociétale (DDRS) est active dans l’accompagnement des unités de recherche pour une intégration efficace des pratiques durables. Ce soutien se matérialise par la conduite de bilans d’émissions de gaz à effet de serre, l’animation d’un réseau de chercheurs, et de nombreuses initiatives pour favoriser des pratiques responsables. L’objectif est de transformer la recherche universitaire vers un modèle d’innovation plus respectueux de l’environnement.
L’Université de Strasbourg se positionne en tant que leader dans la transformation socio-écologique, intégrant des pratiques durables à tous les niveaux de son fonctionnement. Son engagement à réduire son empreinte écologique se manifeste à travers une stratégie bien définie qui touche à la fois l’éducation, la recherche et la gestion des infrastructures.
Au cœur de cette initiative, l’université propose d’intégrer les enjeux environnementaux dans l’ensemble des parcours de formation. Chaque étudiant est formé non seulement sur les matières académiques, mais également sur les compétences nécessaires à une transition écologique réussie. Un étudiant témoigne : « Je constate que nos cours ne se limitent plus à une approche théorique, mais incluent des projets pratiques qui nous connectent directement aux problématiques environnementales. »
Les efforts menés dans le cadre des unités de recherche sont tout aussi remarquables. L’université collabore avec différents partenaires pour développer des programmes de recherche innovants, tels que le League of European Research Universities et l’Institut thématique interdisciplinaire Switch. Ces initiatives favorisent la création de solutions durables pour les défis globaux actuels. Un membre du corps professoral indique : « Grâce à ces initiatives, nous pouvons aborder les questions de durabilité de manière interdisciplinaire et enrichir nos recherches avec des perspectives novatrices. »
Pour garantir la mise en œuvre de ces initiatives, l’université a mis sur pied une vice-présidence dédiée et une mission chargée de la développement durable et de la responsabilité sociétale. La création d’un réseau de référents dans chaque entité renforce cette stratégie, assurant que les actions soient adaptées aux besoins spécifiques de chaque département. Un référent ajoute : « Cela nous permet de rester en phase avec notre mission et de réagir rapidement aux enjeux environnementaux qui se présentent à nous. »
La volonté de l’université de s’engager au-delà de ses murs est également palpable. En collaborant avec d’autres établissements et en s’associant à des initiatives locales comme l’Agence du climat de l’Eurométropole de Strasbourg, elle démontre l’importance des partenariats dans la lutte contre le changement climatique. Un partenaire externe témoigne : « L’engagement de l’Université de Strasbourg dans ces collaborations est essentiel. Cela montre qu’une institution peut être un moteur de changement à l’échelle régionale. »
Une autre facette de cet engagement se traduit par la sensibilisation des membres de la communauté universitaire. Grâce à des événements comme le Printemps de la transition écologique, l’université encourage des pratiques écoresponsables au quotidien. Un participant à ces événements explique : « Participer à des ateliers de sensibilisation nous aide à comprendre l’impact de nos actions et à adopter des comportements plus durables. »
Enfin, la volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre à travers un plan de transition bas-carbone souligne l’engagement concret de l’université. Un membre du personnel déclare : « Savoir que l’université prend des mesures importantes pour décarboner ses activités me rend fier de travailler ici. »
En somme, l’Université de Strasbourg incarne un modèle inspirant d’engagement vers une métamorphose socio-écologique. Grâce à ses actions innovantes, elle confirme son rôle de leader dans le domaine de la durabilité et de la responsabilité sociale, témoignant que l’éducation peut jouer un rôle crucial dans la construction d’un avenir durable.
